Il convient de noter que le PEA (Plan Epargne En Actions) a été épargné par les coups de butoirs fiscaux, ce qui lui donne encore un vrai attrait pour les épargnants.
Pourquoi choisir un PEA
A l’inverse la performance des marchés actions depuis de nombreuses années ne réconcilie pas vraiment les investisseurs avec ce produit.
Quels sont les avantages du PEA :
La possibilité d’effectuer des arbitrages sans avoir à payer l’impôt sur les plus-values dès lors qu’aucune ne somme n’est retirée,
Au terme du PEA, fixé à 8 ans, les plus-values sont exonérées du prélèvement forfaitaire (19 %)
Seuls sont dus les prélèvements sociaux (13,50 %),
La possibilité d’investir sur des actions européennes, voire des trackers, également possible sur des marchés étrangers (Asie, US, etc..) et pas uniquement investis sur les actions françaises dans certaines conditions,
Contrairement à ce qu’on dit, on peut rémunérer les liquidités du PEA, des produits ont été conçus spécifiquement à cet effet,
Le montant des dépôts à l’ouverture peut aller jusqu’à 132000 € pour un célibataire, 264000 € pour un couple marié ou pacsé.
Possibilité de loger le PEA dans une enveloppe bancaire ou une enveloppe assurance,
La possibilité de sortie en rente défiscalisée au terme des 8 ans,
Comparatif avec un contrat d’assurance et un compte titres ordinaire :
Le PEA sort gagnant du match puisque l’assurance vie subit au terme de 8 ans un prélèvement forfaitaire de 7,50 % (avec un abattement de 9600 €), et le compte titre un prélèvement de 19 %.
Match nul entre assurance vie et le PEA pour les cessions (achats /ventes) dans qu’on reste dans l’enveloppe des 2 produits. Le compte titre est très largement pénalisé avec ses 19 % de prélèvement auquel il faut ajouter les prélèvements sociaux (13,50%).
Mais l’avantage fiscal ne fait pas tout .A quoi sert de ne pas payer d’impôt quand on a enregistré que des moins-values.
Comme je l’ai souvent écrit, depuis une quinzaine d’année, les marchés financiers ont évolué pour rentrer dans une phase beaucoup plus spéculative, où alternent hausse et baisse avec plus ou moins d’intensité.
De plus les banques dans leur logique mercantile ont construit des gammes d’OPCVM pour répondre à une logique industrielle de l’épargne. Pourquoi chercher l’excellence quand la moyenne semble suffire au plus grand nombre d’épargnants.
Optimiser la gestion de son PEA :
C’est revoir la performance qu’on en attend, associé au risque qu’on est prêt à prendre.
C’est accepter de ne pas être présent sur le marché quand le risque de perte devient potentiellement supérieur à la possibilité de gains.
C’est repérer dans l’univers des fonds (sicav, fcp) ceux qui ont une vraie régularité, et comprendre comment ils fabriquent leur performance en fonction des conditions de marché.
Tous ces éléments bout à bout rendent au PEA tout son attrait. Il suffit alors de trouver les bons outils, de la rigueur, de la méthode et de la discipline.